jeudi 18 septembre 2008

That's not the wings that make the angel


Mes chouchoux de 2007 / Début 2008. J'ai aimé Lili la première fois que je l'ai entendue (et vue) à la télé, Simon au piano, touchante, émouvante, pleurative à souhait. Et là dessus, coup de tête, j'achète l'album. Et ce sont autant de jolis morceaux, de belles paroles, intimes et délicats, qui prennent au coeur, font errer l'esprit dans les rêves que procurent déjà la pochette improbable de leur album. Le nom de ce groupe : AaRON. Un public chez qui on retrouve cette même dévotion qu'Olivier et Simon leur vouent en retour.

La claque magique, ce fut le vendredi 11 avril. Elle me paraît si loin cette soirée, et pourtant si présente encore quand j'y repense. AaRON aux Folies Bergères, à 10 mètres de moi, sur une scène si accessible qu'on croirait être à leurs côtés. Une aura qui se propage dans toute la salle, une profonde gentillesse exprimée tout au long du concert. Le dynamisme et le grain de folie de Simon qui rendent leur prestation surréaliste, drôle, et qui touche au coeur. Un violoncelle, une violoncelliste magnifique ; cet instrument produit un son juste magique et sombre, contribuant à la beauté et à la perfection de l'acte scénique d'AaRON. Leurs chansons prennent toute leur ampleur, une énergie nouvelle sous les cabrioles et sursauts de Simon, une profondeur plus grande encore sous l'archer de la violoncelliste, une douceur accrue par les doigts d'Olivier posés sur le piano.

Désormais, j'attends leur prochaine tournée, car celle-ci vient de prendre fin au pays des gaufres. Attendons donc leur prochain album qui, espérons le, ne se fera pas attendre trop longtemps, parce que j'en veux d'autres des concerts d'AaRON moi, et je ne suis pas la seule !

Vidéo : Endless Song live @ Paleo Festival 2007 - parce qu'on dirait tellement les Folies Bergères

samedi 13 septembre 2008

The Gossip


Non non, pas la série Gossip Girls, que j'apprécie assez peu pour ma part, mais le groupe américain The Gossip. Beth Ditto, véritable anti-héroïne musicale, à la volonté provocatrice, a une voix semi blues, semi rock, assez difficile à classifier, et donne au group un punch incroyable. Aux rondeurs + que prononcées, et homosexuelle, elle milite pour les obèses et les lesbiennes, en s'exhibant de façon provocante, et sans aucun complexe, une claque dans la figure de nos moeurs, et celles des Américains + encore, si bien rangées. Leur album Standing in the Way of Control est vraiment génial, entre punk et vieux rock, au potentiel bougeatif important.

Vidéo :  Standing in the Way of Control (chanson) aux Solidays cet été. Attention les yeux ;o)

jeudi 11 septembre 2008

Rock en Seine édition 2008


Donc Rock en Seine, je vais vous raconter les groupes qui m’ont marquée (sinon y’en a pour 15 pages). Je m’excuse d’ailleurs par avance de la qualité de certaines vidéos trouvées car elle est assez pourrie mais je voulais en mettre pour que vous (re)découvriez les artistes cités.
http://www.musicspot.fr/photos >> Lien où vous trouverez les galeries photos des artistes ayant participé à Rock en Seine.

Ca a donc commencé très très fort jeudi en début d’après-midi avec un groupe nommé Apocalyptica. 4 énergumènes finlandais se pointent sur scène avec violoncelles et le 5e se place derrière sa batterie. Et là quand tu ne connais pas tu te dis mékecetufoulà, mékecetuféici, tutépatrompédefestidéfoi ? Et là, début de set sur rythme endiablé et tu te dis que non ils ne se sont pas trompés d’endroit finalement. C’est assez indescriptible mais déjà, pas de paroles, pas de chanteur, que de la musique, de la symphonique souvent sur fond de métal. Quand les deux aux cheveux longs ne se décollent pas le cuir chevelu en remuant la tête dans tous les sens, et jouent toujours du violoncelle pendant ce temps l’air de rien, ce sont des mélodies telles que Bittersweet qu’ils déroulent de façon douce, à nous en faire oublier le métal. Si certains étaient amenés à douter de l’aspect « rock/métal » de leur musique, reste à leur dire qu’ils ont commencé en reprenant les grands classiques de Metallica, qu’ils ont fait les premières parties de Rammstein et ont participé aux rappels de ceux-ci. C’est pour ma part une excellente découverte !

http://www.dailymotion.com/video/x6l3ev_apocalyptica-bittersweet-rock-en-se_music >> Bittersweet
http://www.dailymotion.com/video/x6l7nz_apocalyptica-grace-rock-en-seine-20_music >> Grace
http://www.dailymotion.com/video/x6l6nw_apocalyptica-ending-rock-en-seine-2_music >> Fin de leur prestation


Je passe sur Hot Chip et These New Puritans auxquels je n’ai vraiment pas accroché, en tout cas pas dans ce cadre du moins pour passer à The Dø. Leur album, un joli petit bijou, a rendu plutôt bien dans ce cadre, même si cela manquait d’intimité du coup je trouve. Les 2 acolytes sont très sympas, énergiques, et le public le leur rend bien. C’était vraiment une partie très agréable de ce festival à mes yeux, et je dois avouer que je n’en attendais pas moins vu l’adoration que certains leur portent ici. Seul hic, comme je ne pouvais rester jusqu’à la fin de leur prestation (because of de la personne qui passait sur la grande scène ensuite), j’étais un peu loin et n’ai pas pu vraiment profiter de l’ambiance de leur prestation. En réalité, je n’ai loupé de leur prestation qu’On my Shoulders, que j’ai écoutée en ralliant la grande scène. Un ptit bonheur pour un groupe que je connais encore trop peu.

http://www.dailymotion.com/video/x6kz9g_exclusif-thedo-titre-inedit-en-live_music >> Titre apparemment inédit qui sera présent dans leur prochain album (à vérifier)
http://www.dailymotion.com/video/x6lxyu_the-do-1_music
http://www.dailymotion.com/video/x6kzbx_thedo-on-my-shoulders-joue-en-live_music >> On my Shoulders


Passons ensuite (déjà ?) à ma raison principale de venir à Rock en Seine, celui qui a fait que « tiens didonc si j’achetais des places sinon je vais le regretter » :Serj Tankian. Après coup, je dois dire que j’aurais pu m’en vouloir longtemps si je n’avais pas été là, ne serait-ce que pour lui. N’ayant pu voir SOAD en concert, et le regrettant depuis un long moment, j’allais enfin voir celui du groupe qui m’avait le + impressionnée par sa voix. Jouant des coudes pour me rapprocher au mieux de la scène, c’est à à peine 10 mètres, voire même plutôt 5, de lui que je suis restée tout le concert, à prendre un pied musical monstrueux. Malheureusement cependant, son micro était très mal réglé et sa voix imposante parvenait à peine à couvrir la musique dans ce réglage foireux. Comme ma review prend déjà de l’ampleur, je ne vais pas m’attarder sur la setlist qui reprend son album dans son intégralité (ou presque). Cependant il faut ajouter que Tankian est accompagné de musiciens –arméniens comme toujours- très doués, et qu’il met une ambiance assez énorme, tout cela accompagné de gentillesse et de bonne humeur, un vrai bon, très bon, souvenir !

http://www.dailymotion.com/video/x6l4px_serj-tankian-soad-empty-walls-en-li_music >> Empty Walls (raaaaaaaaaaaaaaaaaah ma préférée – et j’étais un peu + près que ça encore)
http://www.dailymotion.com/video/x6l7dd_serj-tankian-saving-us-full-rock-en_music >> Saving Us
http://www.dailymotion.com/video/x6lqi8_serj-tankian-6-reprise-de-abba_music >> Money version reprise de la chanson du même titre d’Abba (énorme et drôle !)


Parce que l’enchaînement avec ce groupe, à défaut d’être chronologique (ils sont passés le vendredi) est logique, Scars on Broadway dont je ne pouvais pas ne pas parler puisqu’il est composé de Daron Malakian (ah tiens à vous aussi ça vous dit quelquechose) et John Dolmayan, guitariste et batteur de SOAD. J’ai bien apprécié leur performance même si leur look, et leur musique par moments, avaient un ptit côté country inattendu. Mais malheureusement, après SOAD, je trouve que cette reconversion est décevante même si dans l’absolu, leurs morceaux sont bons. La voix particulière et très agréable de Malakian manque un peu de relief désormais sans son duo de SOAD (Tankian) à mon humble avis. Les 2 voix de par leur différence se mettaient mutuellement en valeur, mais dans l’absolu, la voix de Tankian se suffit à elle-même pour montrer sa différence. MAIS ! Comme je le disais, le groupe a fait une très bonne prestation, leurs morceaux sont bons, et même si la comparaison avec SOAD se fera longtemps, je suis d’avis qu’il faut juger ce groupe comme un groupe à part entière, et non par rapport à. Voilou.

http://www.dailymotion.com/video/x6lqlq_scars-on-broadway-1_music
http://www.dailymotion.com/video/x6lqmn_scars-on-broadway-2_music 
http://www.dailymotion.com/video/x6lqn3_scars-on-broadway-3_music 


Un groupe qui m’a étonnée est Kaiser Chiefs. Bon déjà il s’est avéré que je connaissais bien + de chansons d’eux que je ne le croyais. Ensuite, il s’est avéré qu’ils ont une énergie énorme et que le chanteur, ce lapin, sautait partout, nous faisait bien participer sur « Oh my God » en nous faisant scander une dizaine de fois « Oh my god, I can't believe it, I've never been this far away from home » puis sur Ruby, beaucoup + simple à scander « Ruby Ruby Ruby Rubyyyyyy ». Sans parler de la désertion dudit chanteur de la scène, qui a fini à 10 mètres de ma sœur et moi, en hauteur, à l’emplacement d’un caméraman. Excellente prestation, ça met vraiment du baume au cœur pour la suite. Ce groupe est une vraie tuerie !

http://www.dailymotion.com/video/x6l1x2_kaiser-chief-live-1-rock-en-seine-2_music >> Everyday I love you less and less
http://www.dailymotion.com/video/x6l234_kaiser-chief-live-2-rock-en-seine-2_music
http://www.dailymotion.com/video/x6l27x_kaiser-chief-live-3-rock-en-seine-2_music >> NaNaNaNa
http://www.dailymotion.com/video/x6lzzx_kaiser-chief_music


Le vendredi fut malheureusement beaucoup + pauvre en jouissance musicale. Kate Nash bouaif, je pense que sa musique n’est pas vraiment faite pour les grands espaces ^^ ; Louis XIV, un rock sympa mais pas transcendant j’ai trouvé. J’ai regretté donc d’avoir loupé les Raconteurs, dont j’ai écouté Steady as she goes de loin en allant me chercher un truc à manger. On ne reviendra pas non plus sur l’annulation surprise, 2 heures avant, alors que son staff et ses musiciens étaient là (salope !), d’Amy Winehouse, surnommée de bien des jolis noms depuis par moi-même et les gens dégoûtés de sa seconde annulation consécutive à Rock en Seine… Et donc Justice hué pour 45 minutes de retard dont on ne connaissait pas la cause jusqu’à 10 minutes avant leur arrivée « un retard sur la grande scène... » mdr quoi… Et nous sommes partis au début de Justice car par annulation d’Amy Winehouse, le festival s’est retrouvé pendant 1/2h environ sur la petite scène de la Cascade, et mon dos n’en pouvait plus donc j’ai abandonné. J’étais juste triste pour ma ptite sœur qui aurait bien aimé les voir mais là, ça n’était plus possible.

J’ai oublié d’aborder le sujet REM aussi, tête d’affiche du jeudi soir, groupe dont je me souvenais bien pour leur Losing my religion et Everybody Hurts, qui passaient à la radio dans mon enfance. Leur nouvel album, aux consonnances + rock encore, était assez sympa à écouter. Et en live, il s’est avéré que c’était un groupe très énergique, même ma sœur qui pensait que ça allait la faire dormir en a été étonnée. Un très bon moment dont nous n’avons pas pu profiter jusqu’à la fin étant donné qu’il ne fallait pas louper les derniers tromés (t’as vu ^^). J’ai de même beaucoup apprécié leur kassdédi à GWB : « we want you to know that we really really REALLY hate our gouvernment »… Salut Georgie !

http://www.dailymotion.com/video/x6l5xn_rem-rock-en-seine-aout-2008_music >> Losing my religion
http://www.dailymotion.com/video/x6l5x9_rem-rock-en-seine-aout-2008_music >> Supernatural superserious
http://www.dailymotion.com/video/x6l5vn_rem-rock-en-seine-aout-2008_music

Et voilà, fin de review. Désolée pour l’absence de commentaries musicaux profonds, mais je ne suis pas une professionnelle du décorticage de sons, je préfère donc parler avec mon cœur, et avec mes sens.
God bless Rock en Seine !!!

Pix : Serj Tankian, c'est le Dieu (copyright à Fab)

vendredi 15 août 2008

Muse @ Marlay Park - Dublin


Comme à chaque fois, il m'est impossible de décrire ce moment que j'ai vécu en quelques mots, voire même en un seul si ce n'est "énormissime", "gigantissime", et autres superlatifs en -ssime. Ca n'est pas tellement étonnant puisque Muse, ça reste quand même assez indescriptible en live, tellement c'est grandiose. Donc je crois que pour la première fois de ma vie de fan de Muse, je vais me lancer dans une petite review, attente avant concert, pour vous livrer de façon + exacte mon sentiment, qui je pense n'est pas seulement mien mais appartient aux quelques 23 000 personnes présentes en ce 13 août 2008, sur la pelouse du Marlay Park de Dublin.

Elena, Flo, Fouf, Fab et moi sommes arrivés sur place à 7h30 du matin, dans un froid assez glacial qui nous poursuivit jusqu'à notre entrée au pas de course sur la pelouse du parc vers 17h30. Autant dire que l'attente fut longue, très loooongue, mais en valait 100 fois la peine, vous vous en doutez bien. Passons les 8 premières heures de pelage de miches intensif, d'escapades toiletteuses qui nous ont permis de voir la disposition scénique, et d'impatience frénétique pour arriver à 15h/15h30, heure à laquelle nous entendons un début de soundcheck... Quelques notes, et nous hurlons en reconnaissant Map Of The Problematique (MOTP) qui, tout en nous donnant des ailes, a renforcé notre hâte. Puis pensant avoir vécu le meilleur de ce moment, voilà que les premières notes de Space Dementia parviennent à nos oreilles grandes ouvertes, et je dois dire que bien qu'on ait vu une bonne dizaine de fois ces dernières setlist jouées en Amérique du Sud, où la chanson apparaissait maintes fois, on est tout de même surpris, rassuré, heureux, comme si c'était la première fois de la tournée que le groupe la jouait !

Faisons l'impasse ensuite sur les deux plus longues dernières heures du monde en cet instant, sur notre course effrénée (enfin la mienne pas trop, c'est dur de courir en bottes sur de la pelouse détrempée !), sur notre lutte pour nous rapprocher au maximum des barrières (pour m'en séparer 10 minutes + tard... c'est beau la claustrophobie...) et passons aux 2 premières parties du dernier concert de la tournée Musienne qui dure depuis + de 2 ans (oui parce qu'ensuite, ce ne sont plus que des festivals, j'ai appris ça par mon WikiElena perso ^^).

Glasvegas, un groupe semi pop, semi étrange, avec une voix de chanteur de chansons traditionnelles irlandaises. Un mélange étrange donc, que l'on aime ou non, et que pour ma part j'ai trouvé intéressant, en tout cas pas déplaisant. ça n'a duré que 20 minutes, groupe suivant oblige, mais c'était tranquilisant. Il nous fallait bien ça !

Grosse deuxième partie... Kasabian ! Ils ont beau être agaçants à se prendre pour les nouveaux maîtres du rock, ils n'en sont pas moins un groupe qui a de très bonnes chansons studios, avec un potentiel en live absolument hallucinant. Ambiance assurée, une musique qui assure + que jamais, un chanteur qui chauffe le parc ainsi que sa voix pour nous donner 1 heure de pur bonheur. Moi qui ne connaissais pas plus que cela en dehors de Shoot the Runner et quelques autres, j'ai été réellement bluffée ! Leur présence scénique et leur façon d'assurer le show ne peut que vous plonger directement dans le move.

Nous en arrivons enfin au noyau, à la source, à l'essence même de ce message, à sa motivation, à son hystérie, à son apogée, en résumé... à Muse !
Comme je sens que votre point de saoulitude se rapproche à grands pas, je m'en vais commenter de façon générale ce concert, de ma plume maigre, non-ajustée, délirante, etc. Ne m'en veuillez pas...

Je n'avais jamais vécu un début de concert sur Map of the Problematique, et désormais je comprends tous ceux qui disent qu'elle est idéale pour l'entrée en scène. Nous avons littéralement été transportés, physiquement par la foule qui vous soulève et émotionnellement bien évidemment, comme une injection d'adrénaline droit dans le coeur. L'ensemble de l'assemblée scande le "fear and panic in the air", et reprend tout aussi bien le "I can't get it right" en le faisant se prolonger aussi longtemps que celui de Matthew.
Le second coup au coeur fut Dead Star car vous avez beau avoir lu et relu, vu et revu, vidéos et setlists des concerts en Amérique Latine, rien ne peut en aucun cas égaler ce que vous voyez de vos yeux grands ouverts, de vos oreilles cherchant à capter toute subtilité sonore. De plus, ça n'est pas comme s'il n'y avait pas eu de jolis lasers pinkfloydiens. C'est juste magique, magnifique, indescriptible, et l'hystérie qui s'est emparée de chacun de nous en cet instant s'est pleinement exprimée sur le "shame on you" lancé par Matthew.
Newborn, comme toujours, sonne comme un cri de ralliement. Comme toujours, on retient notre souffle lors que passage de Matthew du piano à la guitare pour frissonner sur le riff qui débute la partition de guitare.
Sur Hysteria, oh comme par hasard, c'est l'hystérie, les gens qui sautent partout, hurlent presque "I want it now". Le solo endiablé à la guitare redonne de l'énergie à tous. Butterflies & Hurricanes, la chanson explosion comme j'aime bien l'appeler. Parce qu'elle commence calme et va s'amplifiant pour exploser tout à coup. Et comme après l'explosion, le calme revient peu à peu sur des notes de piano à vous en donner les larmes aux yeux.
Troisième et avant dernier gros coup au coeur, Space Dementia, le solo de piano qui la débute me fait hurler de joie, comme beaucoup d'autres personnes d'ailleurs. Etonnamment (ou pas), la plupart du public la connaît, fan de la dernière heure ou non. L'assemblée chante en retenue pour profiter de ce titre non joué par Muse depuis un moment, en Europe. Comme c'était prévisible, la fin du morceau est magnifique, aussi chaotique qu'en version studio, un pur bonheur.
Le dernier coup au coeur de la setlist, la surprise, c'est le retour de Bliss, boudée depuis quelques temps par le groupe, provoquant la même surprise qu'un lapin bleu sorti du chapeau. Ensuite, les lasers sur Take a Bow, le lacher de ballons sur Plug in Baby. On regrettera juste l'abandon de Black Out, qui était d'autant + prévu avec les acrobates suspendues aux héliosphères (snif, paix à son âme).
La setlist, et ses rappels, se clôtura, assez prévisiblement sur Knights of Cydonia, l'hymne national de Museland XD Mais, ce qui n'était pas prévisible, c'était le changement d'intro. Chris à l'harmonica sur l'air d'Il était une fois dans l'Ouest. Comment dire cela... Mais pourquoi ne l'ont-ils pas trouvé avant cette intro. C'est magnifique, magique, un silence relatif envahit la foule, ci bow quoi.

Pour le V Festival, la setlist fut sensiblement la même, Bliss seule manquant à l'appel (niark ! Elena comprendra). Et voilà comment en 4 jours, j'ai vu Muse 2 fois, avec 2 setlists quasi identiques mais dont j'ai profité totalement différemment ces 2 fois. Et merci des milliers de fois à mes fions sans qui l'aventure n'eut pu se faire, ma Elena, Flo, ma Fouf, Fab, je vous kiffe grave les namis.

dimanche 27 juillet 2008

Comme une évidence



Ce monsieur est tellement décrié, son personnage est si détestable, son maquillage à outrance dérangeant, que l'on pourrait s'arrêter là et dire que sa musique ne doit pas être autrement. Pendant longtemps, je n'ai pas aimé ce qu'il faisait, probablement parce que je n'étais pas encore bien ancrée dans le rock/métal -oui fut un temps où je n'écoutais que pop et variété donc forcément...

Et un jour, ce monsieur sort son nouvel album, un 4 juin 2007, intitulé Eat Me, Drink Me. Et curieuse, j'écoute. Curieusement, j'accroche, contre toute attente, j'adore ! J'avais accroché précédemment à quelques morceaux seulement, Lamb of God le sublime, Beautiful People, etc.

Bien sûr, cet album, c'est du Marilyn Manson. Malheureusement, beaucoup de fans du monsieur ont jugé que c'était l'album de la disgrâce, l'album trop commercial, etc. Pourquoi ? Il faudrait leur demander car si on peut admettre un style musical, une voix, un peu moins trash sur certains morceaux, le style MM est toujours là, présent, comme sur ses précédents albums.

Eat Me, Drink Me fut pour moi, l'album de la véritable découverte, l'album qui m'a ouverte à toute la discographie de Marilyn Manson, des morceaux énormes notamment sur toute la première partie de l'album tels que : If I was your Vampire, They Said that Hell's not Hot, Red Carpet Grave, Just a Car Crash Away, et et ET Evidence !

Vidéo : Evidence, chanson qui n'a pas de clip, sur un fond vidéo bien trouvé de Spiderman 3

samedi 26 juillet 2008

Stella



Hommage au second groupe qui est l'auteur du sous-titre et adresse de mon blog : Interpol. Un groupe de rock aux multiples albums, très connu parmi les amateurs du genre, moins du grand public. Des mélodies belles et sans fioritures, des chansons qui rendent nostalgiques, mélancoliques, mais absolument magnifiques.
Leur album que je préfère : Turn on the Bright Lights sorti en 2002

Mon morceau préféré : Stella was a Diver and She was always Down et quand on regarde son clip, en noir et blanc, tourné comme un court métrage, c'est tout à fait sublissime.

Vidéo : à votre avis ? =)

One woman, two hearts



Une artiste australienne, petite par sa taille, mais grande par sa force mentale, sa beauté, et qui n'est pas dénuée de talent. Kylie Minogue, auteur de tubes dans ses précédents albums tels que Spinning Around, Come into my World, Fever, Slow, Can't Get you out of my Head, etc., elle revient en force avec son dernier album X qui propose de beaux morceaux, avec des sons moins "électro" pour certains. Mon préféré, le premier single : 2 Hearts

Assez peu fan de la dame jusque là, même si je trouvais sa musique sympa, j'apprécie beaucoup + son dernier album qui m'apparaît comme moins purement commercial, + intime, avec des morceaux assez éclectiques. A écouter !

Vidéo : Le clip de 2 Hearts